Grandeurs et misères de la table de dédicaces – 101

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Ce gag, à temps pour le Festival d’Angoulême!*

Le plus gros problème des femmes -artistes n’est pas l’hostilité, mais l’invisibilité.

Cette histoire-là s’est vraiment produite en 2016. J’ai changé les apparences, car mes sympathiques collègues étaient parfaitement innocents de toute intention néfaste! Mais ça pince, puisque je n’ai pu continuer la conversation et travailler avec cette personne.

Seule la dernière case est imaginée: le « t’aurais pas des noms à me suggérer » est arrivé à une collègue, dans un tout autre domaine!

Aux yeux de certaines sommités du 9e art, le travail d’une femme ne sera jamais aussi intéressant, original, subversif, que celui des « vrais » bédéistes. Il s’agit d’une habitude si bien incrustée que c’est devenu un « bruit de fond » mental.

Même moi, je pèche, car je peux nommer, de mémoire, plus de dessinateurs que de dessinatrices! Surtout si je me fie aux revues de BD, qui mentionnent peu le travail des auteures, moins talentueuses, paraît-il…

*

Hé oui, c’est la grand retour des Grandeurs et misères de la table de dédicaces!

*Je ne peux pas voter pour le Grand Prix, car mon dernier éditeur de BD est décédé l’an dernier…

Une réponse à “Grandeurs et misères de la table de dédicaces – 101

  1. Il semble que les résultats dudit Festival confirme l’invisibilisation des femmes artistes. Coudonc. On verra l’an prochain…

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