Les Grandeurs et misères de la table de dédicaces reviennent, avec de nouveaux gags inspirés de la vie réelle!
Ce dessin fait en pensant à mes amies auteures de Éditions Phoenix!
Les Grandeurs et misères de la table de dédicaces reviennent, avec de nouveaux gags inspirés de la vie réelle!
Ce dessin fait en pensant à mes amies auteures de Éditions Phoenix!
Je souhaite un bel été à tous les enseignant-e-s et leurs élèves qui ont fait escale à ma table!
Et oui, c’est bien le numéro 96 de la série, car une distraction malencontreuse et quelques gags de course à pied sans rapport direct avec les tables de signatures m’ont fait passer le no 95 avant le 94!!
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Qu’est-ce que « l’Économie » sinon la trace matérielle de nos vies? Pourquoi ce mot est-il répété comme un mantra pour régler nos problèmes?
Croissance? Récession? La richesse supplémentaire créée par la population semble se concentrer entre quelques mains. Les plus habiles tirent leur épingle du jeu, en spéculant sur tout. Sur la nourriture, les monnaies, les hypothèques, les dettes nationales qui gonflent à un rythme fou… Et des grandes fortunes s’évaporent dans les paradis fiscaux!
Les écrivains, pour la plupart, sont des êtres économes, très économes. Nous vivons avec peu de ce choses, consommons peu, à l’exception des livres… Une analyse à courte vue nous jugerait comme de bien mauvais Homo economicus!
Quand on partage un outil, qu’on rend un service sans contrepartie, qu’on donne par notre présence et nos mots, ça ne se comptabilise pas sur le PIB (produit intérieur brut). Nous sommes les fantômes qui font rouler la mécanique économique!
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Ma pile à lire, à côté de mon bureau en date de ce matin. J’ai fini la revue Planches, mais plusieurs magazines attendent que je les déballe! En-dessous, le truc avec plein de papiers jaune est The Algal Bowl, Overfertilisation of the World’s Freswaters and Estuaries, que je consulte souvent.
Le reste de ma pile à lire, il y a une deuxième rangée en arrière… Je n’utilise pas souvent le fauteuil de lecture à côté, vu que (1) le fauteuil est souvent caché sous le linge jeté dessus et (2) je lis partout ailleurs (dans les marches de l’escalier, sur le patio, debout près du comptoir de la cuisine…)
Il faut donc développer un triage. Je donne une chance aux romans, si au bout de vingt pages (ou 80 pages et plus si c’est le roman offert en cadeau, ou signé par un-e amie), l’histoire ne m’accroche pas, ou je vois dans quelle direction le récit s’engage et ce chemin ne m’intéresse pas (y a une limite au masochisme!) j’arrête ma lecture.
C’est difficile de dire à des amis écrivains qu’on ne vivra pas assez longtemps pour lire tous leurs livres… Mais c’est pour moi important de goûter à tous les plats littéraires!
Rassurez-vous, mes copies sont plus propres dans la vraie vie. Je viens de signer le contrat pour mon 17e roman, avec une maison du Québec. Sortie en 2016, d’ici là, motus!
Quant aux écueils mentionnés par les serpents, il y en a beaucoup plus. Attention aux cessions de droits et aux conditions désavantageuses pour les auteurs! On peut obtenir un contrat-type auprès de l’UNEQ et (anglais) à la Canadian Writer’s Union offre des ressources. Un site d’agents littéraires donne ici un aperçu des pièges à éviter. Sinon, la SNAC offfre ce petit document pour se dépatouiller.
Un contrat est une affaire sérieuse, chaque clause doit être minutieusement examinée. Chaque contrat diffère selon la maison d’édition. Et n’oublions pas les droits électroniques! Souvent, les auteurs font affaire avec des avocats spécialisés en propriété intellectuelle (IP en anglais).
Ce gag est un autre hommage au dessinateur André Franquin (1924-1997) créateur de la mouette rieuse, qu’on ne retrouve pas dans ma région, mais en Europe et dans l’est du Canada.
Les fins connaisseurs auront décelé une tentation de détruire ces précieux contrats avec un puissant jet d’eau… mais mon excellent mari n’aurait jamais commis une telle maladresse avec le boyau d’arrosage! (Dans le premier brouillon, il portait un gros pot.) Dans les BD, il porte toujours un gilet de Marillion, un groupe qu’il aime beaucoup, mais le T-shirt est usé jusqu’aux fils! Et oui, j’aime travailler dans le jardin quand le temps le permet.
Et, au fait, ce contrat?
…
Merci à Pascal Colpron (l’éternité), Robin Dumont (les cheveux) et André Lavoie (il fait moins mille) pour les propositions! Et j’ai emprunté le petit extraterrestre visiteur du fanzine Le Bob.
La matière qui tombe dans un trou noir va se trouver considérablement chauffée, elle émet un fort rayonnement X. Dans l’image de la PT Cruiser dans l’espace se trouve une binaire X similaire à Cygnus X1, une étoile binaire dont le compagnon est un trou noir.
La température moyenne de l’espace est de 3 Kelvin. L’image du rayonnement fossile est au centre de la BD. C’est évidemment la NASA qu’il faut remercier…
Nos observations du rayonnement diffus de l’univers,se raffinent avec la portée des télescopes spatiaux.
Le scénario de l’expansion de l’Univers depuis le Big Bang jusqu’à nos jours. NASA .
Pour les notions de physiques avancées (sans mes quelques exagérations sur la forme de l’univers) voir le livre The Universe in a Nutshell par Stephen Hawking. Un rayonnement de trou noir en évaporation porte son nom.
Trous noirs supermassif (yé qu’on aime ça en parler!)
Trous noirs stellaire (plus petit)
Une liste des télescopes spatiaux.
Ne nous inquiétons pas pour le Big Crunch, on a le temps de voir venir… si ça se produit!
Le snobisme se répand comme une grippe à laquelle il est difficile d’échapper!
La plupart des collègues « vedettes » sont gentils et pas snobs pour deux sous (sauf des exceptions). Les plus connus, on les voit moins car ils et elles sont à la course! Un festival, un album, un contrat n’attend pas l’autre. Et ce, sans oublier les amoureux du détail, comme Djief, l’auteur de Broadway, une superbe série d’ambiance, pleine de petits détails architecturaux bouffe-temps!
C’est aussi un rappel que le contact avec le public, malgré des anecdotes cocasses, reste notre soutien moral.
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Tagué écrivains, bande dessinée, BD, Djief, Humour, incontournables, snobisme, table de dédicaces, Webcomic
Les chicanes de territoire entre auteurs arrivent dans les meilleurs salons du livre! Gare aux conflits d’horaires…
Pour la première fois dans cette chronique de la table de dédicace, on fait connaissance avec Jean-Guy qui s’occupe des horaires au stand de Prologue depuis des années. Il a été témoin de pas mal de gags. Il finit par bien nous connaître…
Pour fêter un an de publications des Grandeurs et misères de la table de dédicaces, voici le grrrrrrand décompte des 12 phrases les plus stu… surréalistes que les auteurs entendent lors d’événements littéraires. Pas toujours drôle et situées aux antipodes du prix Nobel qui vient d’être décerné en littérature, mais ça fait du bien d’en rire!
Une première publication de ce gag a fait la couverture du fanzine MensuHell no 49. Quelques questions ont rapport avec la BD, mais les écrivain(e)s s’y retrouveront facilement. D’autres questions spécifiques pour mes collègues de la plume et du clavier se retrouvent dans les autres gags. Sentez-vous libres d’en suggérer des inédits!
On y reconnaîtra des personnages des auteurs mentionnés. Oui c’est bien notre Céline nationale au numéro 4, et je peux garantir que son mari ne dira jamais la numéro un (parce qu’il sait ce qu’il veut). Et on notera que les films des Wachowski m’ont beaucoup touchée…
Voici une autre BD fraîchement pondue, mais dont le crayonné a attendu patiemment avant l’encrage… dans Manga Studio! Une autre histoire vraiment arrivée en 2010, sauf que le sympathique écrivain porté aux nuées est fictif. Lire la suite
À mes amis écrivains qui dédicacent leurs livres dans les Salons… je suis sûre que cela vous est déjà arrivé !
La saison des salons du livre et des lancements d’automne approche à grands pas. Préparez-vous psychologiquement avec la série « Séances de signatures« . Vous ne craindrez plus la table blanche!
Bon, la page blanche, par contre…
C’est souvent arrivé dans un Salon que des gens bien intentionnés me disent cela… et une fois j’ai eu droit à la production complète, mais pas par ce gentil monsieur.
Malgré le thème de la BD, j’encourage au maximum les jeunes à dessiner et à réaliser leurs rêves. Mais réaliser son rêve demande des efforts… Il n’y a pas d’ascenseur…
C’est quand ces fans enthousiastes associent d’emblée mon travail à un jeu d’enfant bêtifiant que ça m’agace (surtout quand ils monopolisent de facto l’espace autour de ma table!) Essayez d’imaginer qu’un fan dise à Michel Tremblay dans un salon du livre: « Heye, tu as écrit un roman? Mon petit neveu de 8 ans en écrit aussi! »
Dans certains pays, être auteur de BD est un métier respecté (quel que soit votre revenu). Ici… Vous êtes un éternel dilettante!
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