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Une première campagne Kickstarter pour Mistress of the Winds

Affiche de mon projet Kickstarter

Pourquoi une campagne Kickstarter? 

On a dans nos tête cette image d’un être solitaire qui gribouille sur des centaines de feuilles, dont plusieurs remplissent des paniers, avant d’envoyer une enveloppe à des maisons d’édition qui vont (ou non) les publier et les distribuer en librairie…

Les temps ont changé, les feuilles blanches ont muté en écrans tout aussi blancs, et les sirènes des médias sociaux amènent plusieurs d’entre nous à quitter leur solitude pour claironner leurs réalisations. Le proverbe qui disait que « la qualité parle d’elle-même » n’avait pas été pensé pour une ère où on voit 10 millions d’ouvrages en vente sur une seule plateforme. La qualité est là, mais enterrée sous des millions de mots-clefs semblables (et souvent mensongers, en passant).

Hélas, les algorithmes des médias sociaux forcent plusieurs écrivain-es autoédités à acheter de la publicité, juste pour que leurs contacts puissent les voir. Ce n’est pas un chemin que j’ai choisi pour une carrière à long terme.

Pour la découvrabilité !

Beaucoup d’écrivains indépendants recourent aux campagnes de financement à la source (crowdfunding) pour faire découvrir leur créations, et ce, bien avant le succès foudroyant d’un écrivain de fantasy (Brandon Sanderson, qui avait bâti depuis longtemps sa base de fans). Un aspect très pratique est que notre œuvre gagne de nouveaux adeptes, dans la catégorie publication/fiction. J’ai moi-même soutenu plusieurs campagnes, sur Ulule, Go Fund Me, IndieGogo, et Kickstarter bien sûr.

J’ai ainsi découvert de formidables auteurs et autrices dont je suis désormais la carrière, grâce à leurs campagnes.

Et maintenant c’est à mon tour !

Description du projet 

Maîtresse des vents, présente un univers riche peuplé de personnages attachants. Suivez la jeune Adalou qui doit surmonter l’opposition de sa famille et de rivales adeptes de cerf-volant, mais aussi ses limites biologiques, pour conquérir sa place au soleil.

Cette bande dessinée vous déracinera du quotidien pour vous emporter dans une civilisation si originale que vous en dévorerez toutes les pages avant de l’offrir ! Les amateurs de SF vont savourer ce récit se déroulant dans une civilisation avancée de super-jardiniers!

Pour en savoir plus sur le roman graphique, voici des infos sur la version anglaise de Maîtresse des vent!

Age: tous âges
Pages: 92 en tons de gris

Rendez-vous avec ma première campagne de financement!

https://www.kickstarter.com/projects/laframboise/mistress-of-the-winds-hardcover-graphic-novel

Un extrait pour vous mettre en appétit?

Voilà, et au plaisir de se lire!

https://www.kickstarter.com/projects/laframboise/mistress-of-the-winds-hardcover-graphic-novel

Le Deadline du vendredi 13

Une aventure hivernale de Michèle l’écrivaine enthousiaste

Ce jeudi 12 janvier, MICHÈLE apprenait avec stupeur l’existence d’un prix de BD

a) dont elle ignorait tout,

b) auquel, joie, elle est é-li-gi-ble.

c) car il faut dire que ça faisait environ 12 ans qu’elle n’a pas sorti d’album de BD

Or, tiens, justement elle vient de sortir la version anglaise de Maîtresse des vents. Donc, le temps de réunir toutes les affaires, de refaire son CV de dessinatrice, de relire les catégories… et faire ses autres jobs, on est rendu jeudi soir. Et là, le site de formulaire se révolte : notre auteure tente en vain de loader ses fichiers PDF, sa bio ne passe pas!!

Re-fait l’opération, re-tente le formulaire, en plus avec le lien pour payer, aye-aye-aye!

Heureusement, elle contacte le gentil organisateur qui conseille de fermer et rouvrir le site. MICHÈLE applique le conseil, toujours rien, et un rien de panique commence à frémir au fond de son estomac. Enfin, elle décide de laisser faire Chrome et se se pitcher dans Edge (électroniquement parlant bien sûr).

Et là, enfin, enfin! Le formulaire charge, et notre autrice reçoit par courriel sa confirmation.

Ne reste qu’à envoyer les exemplaires physiques de la BD. Or, pour trois livres dans deux catégories, ça fait 6 livres, et c’est beaucoup pour sa petite maison d’édition. Heureusement, les organisateurs ont fait une fleur aux petits éditeurs en leur permettant un livre par catégorie, du moment qu’ils ont un fichier PDF à fournir. Et MICHÈLE, justement, en a un, sauf qu’un PDF de bande dessinée, c’est lourd en si-vous-plaît!

73 joyeux megs plus tard, MICHÈLE a emballé deux livres et pesé son paquet. Son Kanuk de 1985 su’le dos et sa tuque 99 sur la tête, elle part vers le bureau de poste, empruntant le véhicule aventureux (et parfois invisible dans un stationnement).

Une belle neige tombe et l’asphatte est une patinoire, mais rien n’arrête notre écrivaine au volant de sa Ford C Max hybride! Deux kilomètres plus loin, elle se stationne devant la Pharmacie qui abrite le bureau de poste.

Résistant à toutes les tentations chocolatées qui s’entassent sur les étagères de métal blanc à l’approche de la St-Valentin (laquelle sera dans un petit mois), MICHÈLE, paquet sous le bras, fonce au fond de la grosse pharmacie.

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Grandeurs et misères de la table de dédicaces – 103

Michèle devenue célèbre (enfin!) récolte le fruits de ses labeurs
L'auteure en a bavé pendant des années pour arriver à son succès, mais son bon papa n'est plus là pour l'apprécier !

Cette BD est un hommage à mon père, Jacques Laframboise, qui nous a malheureusement quitté le 8 novembre 2014, au petit matin. Papa m’a toujours encouragée dans ce que je faisais, et a soutenu mes sœurs dans leurs projets. Hélas, il ne verra pas le résultat de ses bienveillants efforts.

Cette 103e page des Grandeurs et misères de la table de dédicaces lui est dédiée, avec gratitude.

Œuvrer au fond d’un trou

C’est un secret mal gardé dans le monde des artistes et des écrivains que certains récoltent la gloire dès leur première oeuvre et accèdent au statut d’incontournable, tandis que d’autres, ben… Je me souviens encore de la foule de journalistes qui s’est retirée quand mon tour était venu de parler en public, juste après une adolescente de 14 ans qui avait commis son premier roman. Oui, j’avais éprouvé une sensation de vide en dedans.

Je ne souhaite à personne de travailler sans reconnaissance. Comme m’avait dit un jour Jim Corcoran: « je suis dans le relève depuis 30 ans ». J’envie toujours les auteurs comme Michel Rabagliati qui a eu une audience large et immédiate du premier coup. Incontournable. Pianissimo, mon meilleur album de BD à l’époque, était passé dans le beurre.

Je travaille au fond d’un trou médiatique depuis plus de trente ans.* Auteure invisible et contournée. Pas d’invitation à participer à des collectifs de BD. Refus multiples. Pas d’articles dans la presse, même quand je suis finaliste au prix du GG et au prix Trillium (j’ai eu une entrevue comme finaliste, mais seule celle du récipiendaire a été publiée). Il faut dire que la science fiction était encore mal acceptée voici dix ans. Aujourd’hui la SF est mieux acceptée, mais ce sont les nouveaux auteurs qui en bénéficient.

Pour une grande partie de ces années, j’avais le soutien indéfectible de mes parents. Mon père savait trouver les bons mots pour m’aider à redevenir sereine, et à persévérer.

Une ou deux rares fois, un événement me ramenait au niveau du sol, puis je replonge. Ce n’est pas la gloire qui me manque, mais la joie de pouvoir partager mes histoires avec un grand nombre de personnes.

Le désavantage de l’artiste qui vieillit…

Puis, j’ai perdu mon père et grand fan. J’avais un peu honte de n’avoir pas fait de brillante carrière en ingénierie comme lui, mais finalement, je me suis rendue compte qu’il m’a toujours considérée comme égale en science.

Là, ça s’est dépeuplé autour de moi, et ma bonne maman, qui m’a aussi encouragée, lit moins qu’avant à cause du grand âge. Il reste mes sœurs et les plus jeunes dans la famille élargie, et mon mari et fan numéro un. Mes grands-parents? Je les ai eus très longtemps, une grande chance, mais eux aussi se sont envolés, et ne verront pas le fruit de leurs encouragements.

Presque tous mes profs du secondaire ne sont plus parmi nous. J’ai perdu un grand ami, prof de géographie et fan, l’an dernier, à 94 ans.

Ça vous dit l’âge de mon corps, ce que certains collègues me rappellent, soit par des commentaires sur mon apparence, soit par omission, comme dans cette circonstance. Ça vous dit que mon indice de « décolleté » baisse avec le temps. Je sais qu’aucun éditeur européen ne m’engagerait à mon âge pour dessiner une série à succès. Et même si j’étais cute, je m’en méfierais, avec toutes les occurrences de harcèlement des auteures de BD.

Mais qui récolte un brin de sérénité

Depuis que j’ai lancé ma propre maison d’édition, je ne suis plus à la remorque d’éditeurs de BD. Développer et contrôler toutes les étapes d’un projet me libère, même si mes livres surnagent dans un mer de publications.

Mais désormais, je suis contente pour les collègues qui obtiennent leur portion de couverture médiatique et récoltent la gloire dans la vingtaine, la trentaine… parce que ceux et celles qui ont toujours cru en leurs capacités, les professeurs, les parents et grands-parents, sont encore là pour partager leur fierté!


* 1991, pour être précise.

Deux publications américaines pour ma fête!

Mon cadeau de fête… sur la couverture du Asimov’s

Ce beau moment où tu vois ton nom sur la page couverture du Asimov’s

Je nage encore dans cet émerveillement de la première fois. C’est mon 3e texte publié dans Asimov’s, et le premier dans Analog tous deux dans leur numéro de Juillet-Août. Comme ma fête est à la mi-juillet… j’apprécie de merveilleux cadeau!  Les deux sont des revues que je visais depuis des années, et qui recevaient des milliers de textes par an!

Ce nom au bas de la couverture du Asimov’s marque une étape excitante dans ma carrière d’écrivaine de SF, qui suit un loooong parcours de soumissions, d’écriture, de réécriture, de découragement, de nuits blanches… Mon papa serait très fier aujourd’hui, lui qui aimait bien les nouvelles d’Isaac Asimov.

Les histoires courtes sont donc :

  • Rare Earth Pineapple dans Analog
  • Screaming Fire dans Asimov’s.

En vente maintenant, courez vous le procurer dans les kiosques à journaux et les boutiques de presse qui offrent un grand choix de magazines. (En pharmacie, y’ a pas de revues de SF…)

Ne pas se reposer sur ses lauriers!

C’est une étape, mais pas une fin. Je continue dans des beaux projets sans attendre après quelqu’un d’autre. Il en va ainsi, mon tout dernier livre, désormais en ligne, Maîtresse des vents. Le projet a subi quelques refus, car mon style graphique et mon genre d’histoire cadrait mal avec leur direction éditoriale. Je pourrais cogner aux portes un autre quatre ans, mais cela me fait perdre trop de temps. Quand j’ai entrepris l’an dernier mon défi de publier un livre par mois pour ma compagnie Échofictions, je me suis dit que ça vaudrait la peine de enfin, mettre au monde une nouvelle BD.

Mock up 3D du livre Maîtresse des vents

Le livre imprimé est en route, avec une belle allure. Il compte 92 pages, soit la BD commencée en 2011* plus des pages supplémentaires et des croquis. Ce fut un plaisir à dessiner!

* Oui, ça a pris presque ‘Autant de temps que Pianissimo!

On n’arrête jamais d’apprendre

Comme je disais plus haut, j’ai déployé beaucoup d’efforts pour me rendre à cette partie du chemin. Et j’ai bénéficié de l’aide et de l’appui moral d’auteurices plus avancés que moi. J’ai la chance de croiser des écrivain-es en Salon, et quand je vais suivre des ateliers. Même les très bons écrivains que je connais, ceux-celles qu’on croit « arrivés » et qui vivent de leur passion, sont tout le temps en train de se lancer des défis, de chercher à s’améliorer.

Souvenir de l’écriture de mon premier roman

Et la meilleure façon d’apprendre, pour moi, c’est de lire, lire beaucoup, et de goûter à plein d’auteurs différents pour découvrir leurs voix. Ce qui parfois, aboutit à des peines, comme cette fois-là avec A. C. Crispin, et de beaux moments, comme quand j’ai découvert Martha Wells (dès la première nouvelle, j’ai été accrochée) et Carl Hiaasen (pas de la SF, mais c’est tellement dans mes cordes écologiques!) Je sais que, hélas, je ne pourrai jamais lire tous les livres des auteurices dans mon genre littéraire favori, mais j’attaque avec appétit ma pile à lire !

Un Iris versicolor dans un jardin de Montréal

J’en profite pour souhaiter une bonne St-Jean à tout le monde!

Ça fait si longtemps… (que j’ai publié une BD!)

La BD a été mon premier amour avant que je décide de raconter avec des mots des histoires trop longues à dessiner. Mais c’est un besoin de l’âme qui revient me frapper comme un boomerang alors que les années roulent sans s’arrêter.

Je peux annoncer fièrement la naissance de mon nouvel album de BD :  Maîtresse des vents, une BD de 92 pages chez Échofictions, qui explore mon univers de science fiction. La couverture a été mise en couleurs par mon talentueux collègue Frank Fournier. Je suis reconnaissante à mon confrère et coloriste Frank Fournier, qui a aussi conçu la police de caractères utilisée dans ces pages. (L’image ci-dessus est un mock-up car j’attends mes exemplaires papier.)

J’émerge d’un fouillis d’activités et d’événements (dont le FBDM à Montréal où j’ai rencontré des collègues épatant-e-s,) et la complexité de monter un album de BD complet dans Vellum.

Maîtresse des vents provient de mon amour pour les cerfs-volants, un sport que je pratique moins souvent maintenant, et de ma série de science fiction commencée avec La quête de Chaaas, qui suit un adolescent impulsif dans une civilisation de super-jardiniers.

Couverture des Vents de Tammerlan,
(Médiaspaul, 2008) la série la Quête de Chaaas

Dans le deuxième roman, Les vents de Tammerlan qui se déroule sur une planète-océan, on fait connaissance avec une Adalou adulte, une guide de cerf-volant qui possède une grande maîtrise de son art, et enseignait à des élèves. J’ai voulu explorer sa jeunesse dans cette bande dessinée, laquelle me permettait aussi d’explorer le monde que je mettrais en vedette dans le cinquième livre de la série, qui se déroule sur la planète natale d’Adalou.

Ça faisait longtemps, très longtemps que j’ai publié un album de BD. Le plaisir de dessiner a été tel que j’ai ajouté des croquis et des pages fraîches pour enrichir l’histoire.

Pour vous mettre en appétit, voici une page finie.

La page, terminée et mise en tons de gris!

Pour vous procurer l’album, en version électronique ou papier, allez voir la liste des plateformes.

Détails pratiques:

Dimensions: 5.25 x 8 po (un petit format!)

Couverture couleur, pages intérieures en tons de gris

Prix: 14.95 cdn.

92 pages

Ages: tous âges

Pour se le procurer: https://books2read.com/vents

Dessiner…

Ces temps-ci j’ai pris du temps libre pour dessiner plus que pour écrire! Et pour lire, beaucoup lire. Je peine à trouver le temps de partager mes émerveillement devant des autrices et auteurs que j’ai négligés. Oh qu’on se sent coupable!

Alors je dessine pour libérer une histoire que j’ai commencée voici plusieurs années. Et qui, si tout va bien, va être imprimée dans la première semaine de juin. Maîtresse des vents s’inscrit dans l’univers des super-jardiniers, et pourrait être considérée comme un spin off de la série la quête de Chaaas. L’histoire explore l’adolescence d’Adalou kha Narri, qu’on rencontre adulte dans Les vents de Tammerlan, le deuxième livre de la série.

Une illustration intérieure, mise en couleurs par mon confrère Frank Fournier!

Venez me voir dessiner, et feuilletez mes albums présentés en marge du FBDM, le festival de BD de Montréal, du 27 au 29 mai prochain!

À la boutique BE SPICES, 4160 Rue Saint-Denis, MTL

  • vendredi 16h-19h 
  • Samedi 11h-12h et  14h-16h 
  • Dimanche 15h-17h 

Je ne suis pas dans la programmation officielle cette année, mais je suis une fan finie de plusieurs artistes présent-es! Et je pourrai montrer mes petits derniers publiés chez Échofictions. En attendant, cette esquisse, avec des répliques dont la police de caractères est aussi l’oeuvre de Frank Fournier.

Esquisse avec les polices de caractères. Les bulles des phylactères ne sont pas complétées.

Pour en savoir plus: la quête de Chaaas.

Une page d’études

Pour les touristes en visite sur ma page, j’ai été auteure de bande dessinée avant de devenir écrivaine de science-fiction. Ici, je veux crééer en dessin ma série la quête de Chaaas. Je ne délaisse pas la BD, mais l’écriture et la publication de ma compagnie Échofictions ont mangé beaucoup de temps! Voici donc un dessin d’études d’un projet que je suis entrain d’encrer. (La route des honneurs.)

Ce qui change, c’est ma volonté de foncer dans cette histoire même si les décors qui étaient ma bête noire, me prennent du temps!

Grandeurs et misères de la table de dédicace – 102

Finir un beau livre, encore toute remuée par l’histoire… et apprendre que son autrice est décédée. Ça m’est arrivé, et ça a dû vous arriver plus d’une fois.  Quand c’est un-e auteur classique, on s’y attend, mais ça fait de la peine quand même.

Pas encore remise de la perte d’Ursula K LeGuin en janvier 2018. Mais quand c’est parmi nos contemporains… ça fait un choc.

L’auteure, c’est Ann C. Crispin, qui nous a malheureusement quittés en 2013. Fait que j’apprends par le truchement de Wikipédia après avoir fini de lire un roman qui date de 1994.  Snif.

En ces temps pénibles, j’ai besoin de lectures de réconfort, ce que m’apportent les univers Star Trek. Sarek est un récit en finesse, action et réflexion, (avec une touche de Pon Farr) qui enrichit l’univers de la série originale. On y rencontre Amanda en profondeur, et on découvre son histoire d’amour avec Sarek.

Comme pour Vulcan Heart, par le duo Josepha Herman (elle ausi partie) et Susan Shwartz, la lecture me laisse la forte impression que notre humanité malade de complotistes, groupes haineux, anti-vaccins et antisciences aurait bien besoin des Vulcains (et aussi des Bene Gesserit, mais c’est un autre univers). Rien que le contrôle des émotions et la philosophie aplanirait bien des différends, en plus de nettoyer des préjugés (Est-ce logique de mépriser les gens à peau foncé?)

Le seul défaut de ce livre, hélas, c’est qu’on ne peut plus remercier son auteure…

La chose vous est-elle arrivée?

Au moins on peut se consoler en pensant qu’Ann et tous les autres auteurs partis compter les étoiles laissent derrière eux et elles une trainée brillante de livres, comme une Voie Lactée! 

Une page crayonnée

Eh oui, une petite page d’une histoire en cours de production! Ceux qui me lisent reconnaîtront l’univers des Jardiniers, introduit dans le roman La Quête de Chaas. Reste un peu de travail pour équilibrer les bulles!

Pour mes fans, ça faisait un moment que j’ai laissé faire le dessin pour l’écriture, mais la fin de semaine représente un bon temps pour m’y mettre. Çà a été plus long de fouiller mes archives pour retrouver les planches papier que de compléter le crayonné!

Courir… vers le sub-zéro déchets!

Atteindre le sub-zéro déchets, possible? Oui!

En ramassant les trucs recyclables qui traînent à terre. Ce que je fais pendant les longs parcours de mon entrainement de marathon! Généralement, je ramasse assez de bouteilles de canettes et autre trucs recyclables pour plus que compenser le demi-kilos de déchets par semaine qu’on produit chez nous.

Oui mais, dites- vous, les parcs ont des bacs de recyclage. Justement…

Les joies de la course écolo!

Michèle, l'écologiste consommée, ramasse tout en courant des cannettes et des bouteilles de plastique.

Ici je pourrais écrire « fin ». Tout est bien qui finit bien… (Avertissement aux âmes écolo-sensibles, la scène qui va se dérouler vous fera de la peine. Si.)

Michèle frappe une déception. le bac est rempli de crottes de chien!
Michèle frappe une déception. Le bac de recyclage est rempli de crottes de chien, ce qui contamine les contenants propres.

La technologie évolue, mais lentement…

Ben oui, beaucoup de gens croient à tort que les crottes de chiens (et les pelures de banane) vont dans les bacs de recyclage. Oh que nenni! La technologie pour composter tout la matière organique fécale n’est pas encore au point. On a aussi tout un méga problème de surplus d’azote dans l’eau usée qui nuit à la qualité d’eau des lacs et rivières.

Les centre de tri ont un problème de contamination parce que les gens, même de bonne volonté, jettent des trucs au hasard. (Ils ont aussi un problème de communication avec les gens qui pensent que la science c’est comme le cinéma, ça va tout régler en vite!)

Une bonne nouvelle concernant les crottes de nos compagnons, on a disposé dans quelques parcs des « chutes » juste pour les crottes de chien, surmontées d’un distributeur de petits sacs (gratuit). Et c’est plus facile de composter avec des adjuvants le carbone et l’azote des crottes.

Pendant mon long parcours d’entraînement (30 kilomètres dimanche dernier), je traîne un sac de plastique avec moi parce que c’est dans mon bac personnel que je sais que le contenu est 100% propre et recyclable. Et le sac de plastique? Je les ramasse aussi à terre! La plupart des sacs s’envolent depuis la grosse épicerie près de chez nous.

Avis aux ami-es qui font du zéro déchets, on n’y est pas encore, mais ça s’en vient. C’est comme une asymptote. Chez nous, il reste malheureusement des gros meubles comme le lit, qui sortiront un jour de la maison. Mais toutes mes chaises de jardins, la moitié de mes bibliothèques et deux de mes tables de chevet ont été ramassées sur le bord de la rue!

6 décembre

PlaqueCommPoly6dec

Parce que j’y étudiais un beau métier, et que tous mes enfants de papier et mon fils au cœur d’or auraient pu ne jamais exister si je n’étais sortie vers 17h15 pour prendre le thé chez ma grand-maman.

Le chaleureux petit appartement sur la rue Darlington où ma grand-mère Laframboise et moi aimions lire ensemble dansait dans mon esprit épuisé. C’est arrivée au bas du grand escalier de bois que je me suis rappelée…

*

…que ma chère grand-maman complice Edmée Laframboise née Saintonge était décédée six mois plus tôt, le 6 avril 1989! Et mon grand-papa Paul Laframboise l’a rejointe en octobre 1989. Il n’y avait donc personne sur la rue Darlington, ce 6 décembre 1989!

*

C’est an arrivant dans mon petit appartement que mon amie Pascale (elle-même présente toute la journée mais repartie plus tôt) m’a téléphoné et appris la fusillade à Polytechnique. Et les détails sortis au compte-goutte indiquaient à quel point que la haine des femmes avait pris le relais de la raison pour le tireur.

*

On blâme un groupe ou une personne pour ses déceptions. Puis on gratte son égratignure; la blessure s’infecte, la douleur est alimentée, renforcée par les préjugés. On se dit que l’autre qui ne satisfait pas nos attentes mériterait que… Puis, on fait le pas fatal de se donner la permission de se venger.

*

La haine a été reprise pour blâmer les victimes, comme d’habitude! La violence envers les femmes? Je m’en lave les mains! 

C’était il y a 29 ans. Aujourd’hui, le réflexe de l’invisibilité des femmes pose problème.

J’ai parlé de poison mental, de la prison des préjugés qui conduit à la violence. Sortie de Polytechnique avec mon diplôme en plein récession, je suis entre-temps devenue ingénieure des mots, bâtisseuse de ponts entre les gens.

Je propage et encourage la biodiversité sociale pour faire face aux défis qui nous guettent.

Noël approche. Je vous souhaite de partager votre lumière pour construire une société où il fait bon vivre. Chaque petit geste compte : je compte sur vous pour doucement construire des ponts et tricoter une humanité plus serrée!

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Pour les âmes en peine qui arrivent sur cette page

Les accidents arrivent toujours aux gens pressés! Michèle Laframboise glissant sur un trottoir mouillé

La vie nous égratigne (ma chute l’an dernier où je me suis cassé un os! )

 

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On se pitche de la boue sur le pare-brise mental: le collage d’étiquettes de préjugés fait taire la pensée!

Une hygiène mentale s’impose!

Procéder à un bon lavage de préjugés fait du bien!

Débarrassez-vous du poison mental des attentes irréalistes!

Gaffes à la tentation de poser des étiquettes sans prendre la peine d’échanger et de connaître les personnes!

La tentation de s’enfermer dans les bulles des réseaux sociaux avec des gens aux préjugés tellement semblables qu’on risque l’asphyxie mentale!

Comme hygiène mentale, mon père Jacques Laframboise, lisait un bon livre. C’est aussi ma méthode jusque tard dans la nuit. Le lendemain du massacre, j’ai ouvert un livre de math avancées et j’ai fait les exercices de dérivées: de pures mathématiques qui ont apaisé ma peine.

Colère et frustrations!

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Les déceptions, personnelles et professionnelles, ça nous arrive à tous!

Quand la vie nous égratigne, on se sent en maudit.  La colère est une grande tentation de ressasser nos injustices, mais elle se nourrit de nos pensées qu’on aime ressasser. Ce petit texte glané sur le site méditer pour être heureux indique comment reconnaître les pensées qui nous grugent le moral : quelles pensées suivre ou pas?

GrognePasIdees

Quand je vis une colère ou une frustration: je sors courir

MIcheleCourtCapuchon

ou bien je me livre à une activité plaisante comme celle-ci-dessous!

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Ou une activité d’intérieur agréable, comme faire de la BD dans mon cas.

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Haro sur les poisons du mental!

Voici une courte feuille pigée sur le site psychologytools.com, qui déclame les mauvaises habitudes mentales (et je les ai toutes!!)

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Pensées inspirantes

Voilà, et maintenant une belle page de gratitude!

La savante folle cueille au passage une pomme d'un petit pommier tordu.

Savoir apprécier les êtres et les choses autour de nous. Ce petit pommier rabougri a beaucoup donné!

Et un choix de musiques instrumentales inspirantes que j’ai rédigé après un autre acte de vile violence à Toronto: musiques et lectures pour les âmes attristées

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Des myosotis qui nous sourient entre deux pierres

Une grange solitaire dans les Laurentides

Paix et sérénité hivernale – partagez votre lumière!

Excursion estivale

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Parfois en fouillant dans les boules à mites, on trouve des BD qui ont été publiées à faible échelle. Pascale est ma bonne amie dans la vraie vie et compagne d’aventure dans les deux albums de BD Technologie Salvatrice! 

J’ai toujours adoré l’escalade, et en ai pratiqué en solitaire dans ma folle jeunesse. L’ascension du Mont Grognon (nom fictif) à cheval sur la frontière Canada USA a été inspirée par une excursion réelle dans les Appalaches qui date du temps où notre belle piasse canadienne était au pair avec l’américaine…

J’ai vraiment descendu (et remonté) une échelle de métal aux barreaux enfoncés dans le roc dans le canton du Valais, en Suisse. Ca faisait partie de la Haute route du Valais, en partant d’Arolla.

J’avais un tel vertige en regardant le glacier et la rocaille en bas que j’ai hésité avant de m’engager. Puis je me suis dit, si je ne le fais pas maintenant, je vais le regretter longtemps…

Le Pas de la chèvre donnait accès à un glacier. Dans le lien, les échelles, que j’ai empruntées avec trépidation voici quelques 25 ans, ont été rénovées !