Dans mon mon article Le poison mental des attentes, je réfléchissais à ce qui fait craquer une personne frustrée par ses attentes non réalisées, et qui pointe vers une façon de vivre sans rancunes.
Depuis le massacre, le malaise face aux problèmes des femmes s’est cristallisé dans un réflexe « Je m’en lave les mains » . Et du côté des femmes, un réflexe de protection revient:
Étrange qu’en cette fin de l’année de la biodiversité, le même réflexe du genou se répète, qu’il s’agisse des progrès des femmes en éducation, de la pollution, la disparition des milieux naturels, les bouleversements climatiques, et le back-lash anti sciences: je m’en lave les mains!
Et quand ceux qui s’en lavent les mains possèdent les leviers financiers pour le faire savoir, ça prend beaucoup de savon!
En effet, c’est un peu ce que je ressens quand on aborde la question du féminisme. Comme si cela était devenu quelque chose d’extrême, que ce n’est plus nécessaire. Pourtant, je m’abuse ou le salaire des femmes est toujours 66% de celui des hommes (2009)?
Ce triste anniversaire nous rappelle que cet événement n’est pas si lointain. Je l’ai vécu à rebours, car j’étais toute petite à l’époque, mais je me souviens toujours d’avoir découvert l’histoire dans le cabinet d’un dentiste où un article de revue (datant de trois ans) la racontait… Et que ça m’avait profondément marquée.
A reblogué ceci sur Savante folle and commented:
La sottise aveugle triomphe du bon sens. Je me souviens de ma journée du 6 décembre à Poly. http://www.ledevoir.com/politique/canada/394533/l-entree-en-vigueur-du-marquage-des-armes-est-reporteel-entree-en-vigueur-du-marquage-des-armes-est-reportee
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